Cueillette

Pêche-coque et vives-eaux

Une nouvelle fictive inspirée de la pêche aux coques par Elisabeth Cardin.

Sandra Autef, rigueur et passion en cannes

Aujourd’hui, Chasse-Marée parie sur des saveurs du Saint-Laurent, à partir de deux mollusques : le bourgot et la mactre de Stimpson. L’entreprise proposera des aliments prêts à manger, festifs, capables de patienter dans les garde-manger en dehors des saisons de capture.

Les produits aquatiques d’origine québécoise : mieux les connaître pour mieux les apprécier

Le Québec compte de nombreux lacs et rivières en plus d’être bordé par le Saint-Laurent. Abritant de multiples espèces de poissons, de crustacés, de mollusques, ces eaux constituent un immense garde-manger naturel. Rien d’étonnant à ce que les produits de la mer et d’eau douce (p. ex., entrées de poisson fumé ou séché, pâtés et casseroles aux fruits de mer, quiaude et fricassées de poissons) aient tenu une place importante dans notre histoire culinaire, caractérisée par une tradition autochtone et européenne (1). Les habitudes alimentaires au Québec en matière de produits aquatiques (PA) auraient-elles changé au fil du temps ?

La cueillette de plantes de bord de mer, un savoir-faire ancestral.

La cueillette de provisions destinés à l’alimentation peut prendre diverses formes, par exemple la cueillette de fruits sauvages, de champignons, de fleurs, etc. De plus, bien que le peuple micmac avait une alimentation basée davantage sur la viande et le poisson, ceux-ci auraient bien subsister grâce à l’apport significatif de plantes dans leur alimentation. Cela dit, dans l’objectif de démocratiser les produits comestibles du Saint-Laurent, le présent article porte sur les plantes de bord de mer et leurs origines ancestrales autochtones.

Coureuses-cueilleuses de battures et de bords de mer

Arroche hastée, céloplèvre brillante, caquiller édentulé, hiérochloé odorante, sabline, ces mots révèlent des mystères. Ensuite, se pose un constat : on sait bien peu de choses du Saint-Laurent, de ses fonds marins tout autant que de ses grèves et des plantes qui les habitent. Leurs noms précis sont passés dans le vocabulaire sous leurs vocables usuels : épinard de mer, céleri de mer, chou poivré des dunes, foin d’odeur, pourpier des plages.

Le commerce international des produits de la mer au Québec : un portrait des échanges et des produits

Les pêcheries au Québec sont au cœur d’un étonnant paradoxe. Alors que les poissons et fruits de mer pêchés dans les régions du Québec maritime sont massivement exportés , il se trouve que les produits de la mer consommés par les Québécois sont principalement importés. Ce paradoxe doit être davantage connu et mieux compris, à l’heure où l’autonomie alimentaire du Québec est une préoccupation grandissante.
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