Lasagne aux fruits de mer – recette patrimoniale
La crevette nordique est une espèce d’eau froide. Le golfe du Saint-Laurent est près de sa limite sud de distribution et où les températures de l’eau s’approchent du niveau supérieur de sa préférence thermique. Avec le réchauffement et l’appauvrissement en oxygène des eaux profondes, la crevette nordique est exposée à des conditions environnementales qui lui sont défavorables. Les stocks de crevette nordique du golfe sont présentement en déclin.
La crevette nordique est pêchée avec des chaluts de fond. Le chalut doit être conçu pour limiter les prises non désirées de deux façons : d'abord en respectant une taille de maillage spécifique (40 mm et plus) pour éviter la capture de crevettes trop petites, ensuite en utilisant une grille séparatrice Nordmøre pour éviter la prise d'espèces plus grandes, comme les poissons de fond. Les prises accessoires varient entre 1 et 2 % en poids de la prise de crevette nordique.
La chair de ce crustacé ne pose pas de risque à la santé humaine. Ses œufs sont également sécuritaires pour la consommation. Ils sont de couleur blanc-crème avec un point gris-noir. Visionnez nos vidéos pour bien savoir les distinguer.
Lorsque la chair (fraîche ou surgelée) est de couleur rosée, c'est qu'elle est déjà cuite, ce qui élimine la présence éventuelle de microorganismes pathogènes. Par contre, si la crevette est vendue fraîche, entière et non décortiquée, il importe de s’assurer de sa fraîcheur.
Attention : si la crevette présente une odeur âcre à l'état froid ou décongelé, c'est le premier signe de détérioration.
La chair de crevette nordique, parce qu'elle est petite, ne supporte pas bien la chaleur. Il faut donc seulement la réchauffer sinon la chair deviendra dure et perdra de sa saveur. La crevette nordique est parfaite pour les hors-d’œuvre et les salades, mais elle peut aussi être utilisée dans des plats cuisinés si elle est ajoutée à la fin de la cuisson ou très peu chauffée.
Excellente source de protéines et de vitamine B12. Source d'acides gras oméga-3. Chair maigre.
Merci à Richard Saint-Louis et Émilien Pelletier (UQAR), Mélanie Lemire (ULaval), Yannick Ouellet (Chef) et Louis-Charles Rainville (DSP Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine) pour leur aide à l’écriture et à la révision de cette fiche, écrite par Catherine Fallon.
Références de cette fiche :