Le portrait de l’aquaculture en eau marine au Québec

18 Juin, 2024

Par Gabriel Bourgault-Faucher

Chercheur à l’Institut de recherche en économie contemporaine

Les richesses comestibles du Saint-Laurent sont d’une diversité incroyable. Si c’est d’abord les pêcheries qui viennent spontanément à l’esprit, il faut savoir qu’il existe aussi, dans les régions maritimes du Québec, de l’aquaculture en eau marine, c’est-à-dire de la mariculture. La présente chronique propose de plonger dans ce monde fabuleux mais méconnu afin de mieux connaître ses enjeux.

Un bref portrait de la mariculture au Québec

La mariculture est relativement récente au Québec. C’est au début des années 1970 que de premiers élevages expérimentaux de moule bleue voient le jour aux Îles-de-la-Madeleine, avant que des permis commerciaux soient délivrés en 1984. D’autres élevages mytilicoles s’implanteront peu de temps après, en 1985 en Gaspésie, et en 1987 en Côte-Nord1. C’est toutefois au milieu des années 1990, alors que les pêches maritimes sont en crise – que les stocks de poissons de fond s’effondrent et que les moratoires s’enchaînent – et qu’il faut trouver des voies de diversification économique, que les bases d’une véritable industrie maricole sont jetées2.

Un peu de… culture !

La mariculture au Québec est essentiellement de la conchyliculture, c’est-à-dire des élevages de mollusques à coquille. Ce sont en fait tous les élevages d’huîtres (ostréiculture), de moules (mytiliculture), de pétoncles (pectiniculture) et de myes (myiculture ou vénériculture). Les autres élevages sont des algues (algoculture) et des échinodermes (échinoculture), plus exactement des oursins (échiniculture). Ainsi, malgré quelques tentatives par le passé, il n’y a pas d’élevage de poissons (pisciculture) en eau marine au Québec. En effet, les activités piscicoles du Québec s’effectuent en bassins fermés et concernent des espèces d’eau douce (dulciculture). Ce sont principalement de la truite arc-en-ciel, de l’omble chevalier et de l’omble de fontaine, toutes des espèces appartenant à la famille des salmonidés (salmoniculture).

La moule bleue sera pendant vingt ans la pierre d’assise de cette industrie. De 1996 à 2015, cette espèce représente 83 % des quantités produites.

Toutefois, au début des années 2010, plusieurs élevages de moule sont pris d’assaut par les canards de mer, causant la chute de plusieurs entreprises4. La production se met à diminuer et à perdre en importance : entre 2016 et 2022, elle représente désormais 52 % des quantités produites en mariculture.

Figure 1. Volume (tonnes) de la production maricole au Québec, de 1996 à 2022

Des tentatives de diversification des activités maricoles ont été menées à différents moments. À la fin des années 1990 et au début des années 2000, ce sont surtout le pétoncle et la mye commune qui ont constitué les « autres espèces »5. La production de mye commune a toutefois cessé en 2013, tandis que le pétoncle connait certaines difficultés dernièrement6.

Figure 2. Volume (tonnes) de la production maricole d’huître américaine, d’oursin vert, de pétoncle et d’autres espèces, à l’exception de la moule bleue, au Québec, de 1996 à 2002

Depuis 2002, l’oursin vert s’est ajouté au groupe des « autres espèces », alors que dans les années 2010 ce fut au tour des algues, essentiellement la laminaire sucrée (kombu royal), malgré une production qui demeure encore bien modeste. C’est cependant l’huître américaine qui, après quelques essais entre 1998 et 2002, connait depuis 2012 le plus de succès8.

À ce jour, la mariculture se pratique dans toutes les régions maritimes du Québec, de la Côte-Nord aux Îles-de-la-Madeleine, en passant par le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie. 

Figure 3. Localisation des sites maricoles au Québec

Quoi ? On élève des oursins au Québec ?

Le cas des oursins verts au Bas-Saint-Laurent est bien singulier : leur élevage se fait sans infrastructure fixe. En fait, les oursins sont plutôt capturés à l’état sauvage pour être déplacés vers des sites où l’on retrouve une forte concentration de laminaires, qui sont leurs algues préférées. Cette opération dite de reparcage vise à améliorer la qualité organoleptique de leurs gonades17 (couleur, goût, texture). Pour une espèce que l’on nomme « foie gras de la mer »18, cette qualité a une incidence directe sur leur prix. Ainsi, même si la maturation des gonades se fait en milieu naturel, l’intervention humaine au cours du processus fait en sorte qu’on considère cela comme de la mariculture.

De la fin des années 1990 au tournant des années 2010, la Gaspésie a été la principale région maricole du Québec avec d’importants élevages de moule bleue. Depuis, le déclin de ces élevages et l’essor de l’huître américaine ont provoqué un basculement du centre de gravité vers les Îles-de-la-Madeleine9.

Les entreprises maricoles du Québec sont toutes de petite taille (PME). En 2022, on dénombrait 21 détenteurs de permis maricoles commerciaux et 4 de permis de recherche et d’expérimentation, pour un total estimé de 95 emplois10. La même année, les quantités produites ont atteint 397 tonnes (voir Figure 1), pour une valeur évaluée à 3,77 millions de dollars.

Alors que les quantités produites ont généralement diminué par rapport aux années 2000 et qu’elles ont stagné au cours des années 2010, notamment en raison des difficultés rencontrées avec la moule bleue, la valeur de la production a augmenté de 409 % depuis 2012, particulièrement avec l’essor de l’huître américaine, qui se vend à très bon prix12.

Figure 4. Valeur (millions de dollars constants) de la production maricole au Québec, de 1996 à 2022

Enfin, sur le plan de la commercialisation, la moule bleue était, lors de ses belles années, un produit essentiellement vendu au Nouveau-Brunswick et à l’Île-du-Prince-Édouard, pour y être transformé, avant d’être exporté aux États-Unis, au Japon, en Chine et en Europe13. Aujourd’hui, la quasi-totalité de la production maricole du Québec est vendue sur le marché domestique14. Seuls les oursins verts semblent faire exception en étant principalement exportés aux États-Unis, pour transformation également, avant d’aboutir au Japon15. En fait, les mollusques élevés au Québec, à savoir les moules, les pétoncles et les huîtres, doivent aussi être importés du reste du Canada et du monde, surtout des États-Unis, de la Chine et du Chili, pour répondre à la demande actuelle16.

Les huîtres : importées du Canada atlantique pour être affinées au Québec

Les activités d’élevage d’huîtres que nous retrouvons actuellement au Québec sont essentiellement de l’affinage. Autrement dit, les huîtres sont importées à maturité commerciale de l’Île-du-Prince-Édouard et du Nouveau-Brunswick avant d’être submergées quelques mois dans les eaux de la Gaspésie, des Îles-de-la-Madeleine ou de la Côte-Nord afin d’en modifier la qualité organoleptique (couleur, goût, odeur et texture). Certaines entreprises achètent également des huîtres de plus petite taille pour en faire le grossissement pendant quelques années. Un projet de reproduction de naissains (embryons) d’huîtres est par ailleurs en cours aux Îles-de-la-Madeleine afin d’assurer une autonomie en approvisionnement pour l’ensemble des producteurs québécois19. De manière générale, les eaux plus froides du Québec ne favorisent pas une croissance rapide des huîtres, bien que cette situation pourrait changer dans les prochaines années, à mesure que les eaux se réchauffent20.

Un secteur à la croisée des chemins

Dans sa courte histoire, on peut distinguer trois grandes phases dans le développement de l’industrie maricole québécoise.

La première phase se déroule des années 1970 au début des années 1990. Elle est davantage expérimentale et artisanale21. Au cours de cette phase, il est généralement admis que le développement des activités productives se fait « par essais et erreurs »22.

La deuxième phase a pour sa part lieu du milieu des années 1990 au tournant des années 2010. Cette fois, le développement du secteur est structuré et spécialisé autour de la moule bleue. L’élément déclencheur, soit la crise qui sévit dans les pêches maritimes, a pour effet de rallier politiciens, acteurs du développement régional et entrepreneurs « autour d’un projet collectivement défini et partagé »23. Des efforts considérables seront alors consentis pour permettre l’essor de la mariculture. Le leadership et le soutien de l’État québécois, de même que la mise en place d’instruments collectifs de développement de l’industrie, sont au centre de la stratégie déployée24.

La troisième phase survient du début des années 2010 à aujourd’hui. Cette période est marquée par plusieurs « changements institutionnels quant au projet collectivement formulé par les acteurs pour la filière […] ainsi qu’aux moyens déployés pour le porter »25. On observe une certaine désagrégation de l’industrie, qui se développe désormais de manière quelque peu erratique, sans vision commune. Le secteur, atomisé, est frappé d’un désaveu de la part des pouvoirs publics qui lui retirent peu à peu son soutien26. Ayant perdu de son lustre, la mariculture au Québec est aujourd’hui à la croisée des chemins.

Source : École des pêches et de l’aquaculture du Québec – Cégep de la Gaspésie et des Îles

Une petite histoire de l’essor de l’industrie maricole au Québec

C’est en 1996 qu’un premier Plan stratégique de développement de la mariculture est adopté. Dans la foulée, la Table maricole du Québec (TMQ) – une instance de concertation entre les intervenants de l’ensemble de la filière – et le Regroupement des mariculteurs du Québec (RMQ) – un organisme de représentation et de défense des intérêts de la profession – sont fondés. En 1998, c’est au tour de la Société de développement de l’industrie maricole (SODIM), dont le rôle est en premier lieu de financer la création et le développement des entreprises maricoles, via son fonds d’investissement à capitaux patients et d’origine public (fédéral et provincial)27. Elle administre également des programmes d’aide destinés aux mariculteurs, en plus d’être dotée d’un fonds de recherche28. Elle financera d’ailleurs la réalisation de plusieurs projets au cours de cette période29. Parallèlement, la mariculture se professionnalise et un programme technique de formation est instauré à l’École des pêches et de l’aquaculture du Québec (ÉPAQ) au début des années 200030. Entre 1995 et 2004, pas moins d’une douzaine d’entreprises démarrent leurs activités un peu partout au Québec maritime31

En 2006, l’industrie adopte un second Plan stratégique de développement de la mariculture. On veut passer « d’une industrie en démarrage à une industrie à maturité »32. Le bilan des dix dernières années est mitigé. L’expérience acquise est certes précieuse, mais l’essor de l’industrie est plus lent qu’anticipé. La production et la mise en marché éprouvent toutes sortes de difficultés et la situation financière des entreprises est peu reluisante. Malgré cela, on souhaite donner un second élan à l’industrie plutôt que de la voir périr33. Néanmoins, on sent tranquillement que l’engouement du début cède le pas au doute. La prédation par les canards de mer et l’effondrement de plusieurs élevages de moule bleue viendra, au début des années 2010, provoquer un changement de cap.

 

Un leadership de l’État à assumer

La mariculture présente encore à ce jour un potentiel sous-estimé, autant pour la vitalité des communautés côtières des régions maritimes que pour l’autonomie alimentaire du Québec. En 2019, on estimait que 55 % de la superficie totale des sites maricoles était inexploitée, sans compter les nombreux plans d’eau aptes à accueillir de nouvelles activités34. Malgré cela, l’industrie demeure précaire et peine à véritablement prendre son envol. Elle a, pour ce faire, définitivement besoin d’un soutien accru de l’État québécois.

Source : Des huîtres âgées de moins d’un an (Photo d’archives) par RADIO-CANADA / JEAN-PHILIPPE HUGHES

 

Depuis près d’une quinzaine d’années, ce soutien qui devrait en premier lieu provenir du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) fait vraisemblablement défaut. Entre un sous-financement chronique, le manque d’engagement dans un projet doté d’une vision claire et l’absence de politique publique structurante, la mariculture accumule du retard et s’enlise. En dépit de différents plans d’action adoptés depuis 2010, où l’objectif d’augmenter la production et de rendre les entreprises maricoles rentables et pérennes est sans cesse réitéré, force est d’admettre que les résultats ne sont pas au rendez-vous. Par exemple, dans son dernier Plan d’action ministériel pour l’industrie maricole 2018-2025, le MAPAQ se donne pour cible de doubler la production maricole au Québec35. Pour le moment, cette production est passée de 428 tonnes en 2018 à 397 tonnes en 2022, soit une diminution de 7 %36. C’est peu dire qu’il y a encore beaucoup à faire.

Cela fait pourtant plusieurs années que les mariculteurs, passionnés par leur métier et dotés d’une solide expertise, dénoncent ce manque d’intérêt, de volonté et d’ambition du MAPAQ37. Au-delà des paroles, le ministère a un rôle moteur à jouer. Les mariculteurs ont besoin de moyens adéquats pour amener à maturité leur secteur d’activité, qui patauge depuis trop longtemps déjà.

Références

1- SODIM (2002). L’état de la mariculture au Québec, édition 2002, en collaboration avec le CSMOPM, le MAPAQ, Emploi Québec et le RMQ, [en ligne], p. 6.

2- Police, A. (2023). « La construction politique de la diversification économique régionale : une comparaison de filières en Bretagne et au Québec maritime », Revue d’économie industrielle, vol. 1-2, no 181-182, [en ligne], p. 98.

3- De 1996 à 2004, les données viennent de : CSMOPM, MAPAQ, RMQ, SODIM et TMQ (2007). L’état de la mariculture au Québec, édition 2007, [en ligne], p. 10-11. Pour 2005 et 2006, elles viennent de : MAPAQ (2007). Les pêches et l’aquaculture commerciales au Québec en un coup d’œil. Portrait statistique, édition 2007, [en ligne], p. 15. Pour 2007, elles viennent de : MAPAQ (2012). Profil sectoriel de l’industrie bioalimentaire au Québec, édition 2011, [en ligne], p. 101 (pour la quantité totale de la production) et MPO, Production d’aquaculture en quantité et en valeurs, [en ligne] (pour la répartition entre la moule bleue et les autres espèces). Pour 2008, elles viennent de : MAPAQ (2011). Pêches et aquaculture commerciales au Québec en un coup d’œil. Portrait statistique, édition 2011, [en ligne], p. 15. Enfin, de 2009 à 2022, elles viennent du MAPAQ, Sous-ministériat aux pêches et à l’aquaculture commerciales (en date du 16 avril 2024). Notons que les données de 2006 sont préliminaires et celles de 2007 sont une estimation. Les autres espèces comprennent le pétoncle, la mye commune, l’huître américaine, l’oursin vert et les algues.

4- En Gaspésie, par exemple, ce ne sont pas moins de cinq entreprises qui ont dû mettre un terme à leurs activités. Bourgault-Faucher, G. (2023). Les pêches et l’aquaculture commerciales en Gaspésie : un portrait sectoriel et territorial, IRÉC, [en ligne], p. 51-52.

5- Malheureusement, les données disponibles pour cette période ne permettent pas de quantifier ces productions, en raison du trop petit nombre d’entreprises produisant ces espèces.

6- MAPAQ (2019). Portrait-diagnostic sectoriel de l’industrie de la mariculture au Québec, [en ligne], p. 3-4.

7- Les sources de données utilisées sont les mêmes que celles de la Figure 1. De 1996 à 2008, les autres espèces comprennent le pétoncle, la mye commune, l’huître américaine et l’oursin vert. De 2009 à 2022, elles comprennent la mye commune et les algues.

8- MAPAQ (2019). Op. cit., p. 3-4.

9- Aucoin, L. (2021). « La mariculture – Une industrie fragile à fort potentiel, un leadership à assumer », dans Aucoin, L. (2021). Les Îles-de-la-Madeleine 2010-2020. Regard croisé sur la démographie, l’économie et le social, Partie II – L’économie, Section 2,8, [en ligne], p. 5-6.

10- MAPAQ, Sous-ministériat aux pêches et à l’aquaculture commerciales (en date du 7 mai 2024). Notons que ces permis sont délivrés par site et non par entreprise, ce qui veut dire qu’une entreprise peut détenir plusieurs permis. De même, toutes ces entreprises qui exploitent les permis ne sont pas forcément en activité ou n’ont pas encore atteint la phase de la commercialisation.

11- Les sources de données utilisées sont les mêmes que celles de la Figure 1. De 1996 à 2008, les autres espèces comprennent le pétoncle, la mye commune, l’huître américaine et l’oursin vert. De 2009 à 2022, elles comprennent la mye commune et les algues. Les valeurs ont été ramenées en dollars constants, avec pour base de calcul l’année 2022, à l’aide de la Feuille de calcul de l’inflation de la Banque du Canada.

12- Chevarie, P. (2020). Analyse de la perception et de la gestion des risques dans l’industrie maricole québécoise, mémoire de maîtrise, UQAR, [en ligne], p. 36.

13- Hardy, M., Brêthes, J.-C., Tita, G. et Chevrier, H. (2008). Portrait de la filière halieutique régionale : Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine, CERMIM et ISMER, [en ligne], p. 95.

14- MAPAQ (2019). Op. cit., p. 5-6. La pandémie de COVID-19 semble même avoir rapproché les mariculteurs des marchés locaux et régionaux, au détriment des centres urbains comme Québec et Montréal. Police, A. (2023). Op. cit., p. 124-125.

15- Gagnon-Lewis, C. (2022). Plongée aux frontières du capitalisme : la valeur de la pêche wolastoqiyik à l’oursin vert dans l’estuaire du Saint-Laurent, mémoire de maîtrise, Université d’Ottawa, [en ligne], p. 59-64.

16- Bourgault-Faucher, G. (2024). « Poissons et fruits de mer : qu’est-ce qu’on mange au Québec ? », Mange ton Saint-Laurent !, 13 mars, [en ligne].

17- Les gonades, aussi appelées corail, sont la partie comestible des oursins. Ce sont en fait leurs organes reproducteurs. 

18- Whalen, G. (2022). « Une opération en branle pour valoriser l’oursin, le « foie gras de la mer » », Radio-Canada, 10 octobre, [en ligne].

19- Fauteux, H. (2023). « Conditionnement d’huîtres d’élevage du Québec : une première expérience en cours aux Îles-de-la-Madeleine », Pêche Impact, 10 mars, [en ligne].

20- Bourduas Crouhen, Siron, R et Blondot, A. (2017). État des lieux des pêches et de l’aquaculture au Québec en lien avec les changements climatiques, Ouranos, [en ligne], p. 47.

21- Police, A. (2023). Op. cit., p. 109-110.

22- SODIM (2002). Op. cit., p. 7.

23- Police, A. (2023). Op. cit., p. 127.

24- Ibid., p. 120-121.

25- Ibid., p. 98-99.

26- Ibid., p. 123-124. Par exemple, le fonds de recherche de la SODIM est abandonné en 2013, tandis que son fonds d’investissement ne sera pas renfloué pendant plusieurs années. Elle sera éventuellement réformée en 2018, diminuant son périmètre d’intervention. Chevarie, P. (2020). Op. cit., p. 39. En 2016, c’est le financement du MAPAQ à la TMQ qui est suspendu, ce qui met un terme à ses activités.

27- La SODIM permet entre autres « de rassurer les intervenants du secteur financier et des sociétés d’investissement publiques qui hésitaient à soutenir le démarrage des entreprises maricoles, jugées trop à risque ». SODIM (2002). Op. cit., p. 7.

28- Hardy, M., Brêthes, J.-C., Tita, G. et Chevrier, H. (2008). Op. cit., p. 99-100.

29- Entre 2002 et 2012, 229 études seront réalisées avec une enveloppe de 9 millions de dollars : RMQ (2024). Études et recherches du Fonds R&D de la SODIM, [en ligne].

30- Aucoin, L. (2021). Op. cit., p. 11.

31- SODIM et TMQ (2006). Plan stratégique de développement de la mariculture 2006-2011, [en ligne], p. 3.

32- Ibid., p. 5.

33- Ibid., p. 5.

34- MAPAQ (2019). Op. cit., p. 19.

35- MAPAQ (2018). Plan d’action ministériel pour l’industrie maricole 2018-2025, [en ligne], p. 9.

36- Ces données viennent du MAPAQ, Sous-ministériat aux pêches et à l’aquaculture commerciales (en date du 16 avril 2024).

37- Voir par exemple : Radio-Canada (2016). « Les mariculteurs dénoncent le manque d’intérêt de Québec », Radio-Canada, 5 mai, [en ligne] ou Fauteux, H. (2022). « L’industrie maricole québécoise demeure fragile et réclame davantage de support du MAPAQ », Pêche Impact, 9 mai, [en ligne].