Ulves

Laitue de mer
Ulva lactuca
Sea lettuce
Estuaire maritimeGolfe
Fourchette bleue

Statut de la ressource

Non déterminé
!
Les méthodes pour déterminer la biomasse sont : la télédétection optique par satellite, la télédétection aérienne, la télédétection acoustique, l'évaluation manuelle des algues échouées, et l'évaluation manuelle par transects et quadrats. (Consultez le Manuel pour la récolte commerciale des macroalgues au Québec pour plus d'informations : https://www.accordrstm.ca/realisations/manuel-pour-la-recolte-commerciale-des-macroalgues-au-quebec )
État de la ressource :

Les ulves sont abondantes dans les eaux du Saint-Laurent maritime.

Avant toute récolte commerciale, les cueilleurs et cueilleuses d'algues doivent s'assurer que leurs zones de récolte comprennent une biomasse algale suffisante pour une récolte responsable, c'est-à-dire que l'espèce d'algue visée doit couvrir une superficie minimale. Les minimums changent selon la région, l'espèce et le type d'exploitation. Au Québec, la biomasse des macroalgues, où l'état du stock, est suffisante pour l'exploitation commerciale actuelle de la vingtaine de PME en action.

Méthodes de cueillette/pêche

Pour les algues submergées et vivantes, la récolte doit se faire à la main et à l’aide d’un outil tranchant parce qu'elles ne doivent pas être arrachées. Il faut limiter la récolte pour préserver la couverture algale et la même surface ne peut être exploitée plus d'une fois par année. La récolte demande un permis de Pêches et Océans Canada. La récolte en plongé demande également de respecter la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité au travail concernant la plongée professionnelle.

Pour les algues échouées, elles sont récoltées avec des râteaux ou des fourches, par exemple. Cependant, elles sont ramassées pour l'agriculture plutôt que pour la consommation humaine puisque leur fraîcheur est altérée.

La récolte mécanisée d'algues n'est pas autorisée.

Contaminants

Les macroalgues, comme cette algue, produisent des composantes antimicrobiennes naturelles et accumuleraient peu de microorganismes qui seraient pathogènes. De plus, les algues d'origine québécoise ne sont pas connues pour accumuler des métaux ou des toxines en quantité qui posent des risques pour la santé. La qualité de l'algue est le reflet de son environnement et la qualité de l'eau du Saint-Laurent maritime est bonne.

Propriétés gustatives

Goût : Saveur végétale, fraîche et délicate, légèrement iodée. Rappelle l'oseille et les épinards avec des notes aromatiques marines.
Texture : Tendre fraîche.

Comment l'apprêter

Préparation

Les algues peuvent être utilisées sèches ou réhydratées. Pour les réhydrater, simplement les laisser tremper dans une eau tiède ou chaude pendant plusieurs minutes, jusqu'à la réhydratation désirée.

Cuisson

Sèches, les algues en flocons peuvent servir comme assaisonnement à différentes recettes ou comme un rehausseur de saveur.

ConservationIl est préférable de conserver les algues fraîches immédiatement après la récolte à une température entre 0˚C-4˚C et de ne pas les conserver plus de 3-4 jours. L'algue fraîche non-transformée est cependant peu commercialisée au Québec pour l'instant. Ce sont plutôt les algues séchées entières ou en flocons qui gagnent en popularité. Certaines algues sont aussi pasteurisées pour la confection de produits plus élaborés.

Nutrition

Bénéfices particuliers

Les algues sont généralement reconnues comme étant une source d'iode. Elles peuvent également être une source de fibres, de fer, de potassium, de magnésium et de folate.

Recommandations pour les jeunes enfantsIl n’existe pas de recommandation officielle au Canada pour la consommation d’algues. Cependant, certains autres pays déconseillent la consommation régulière pour les enfants.
Recommandations pour les femmes enceintes ou allaitantes Il n’existe pas de recommandation officielle au Canada pour la consommation d’algues. Cependant, comme les algues sont une source importante d’iode, une portion par jour est considérée comme une consommation raisonnable.
Références

Merci à Lucie Beaulieu (Université Laval), Karine Berger (MERINOV), Antoine Nicolas (Un océan de saveurs), Yannick Ouellet (Chef), Mélanie Lemire (Université Laval) pour leur aide à l’écriture et à la révision de cette fiche, écrite par Catherine Fallon.

Références de cette fiche :