L’identification et la traçabilité : un défi et une solution pour mettre en valeur les poissons et fruits de mer du Saint-Laurent
Si l’on désire que plus de poissons et fruits de mer du Saint-Laurent se retrouvent dans l’assiette des Québécois, il est essentiel que ceux-ci puissent facilement les identifier à l’étape de leurs achats. Pourtant, à l’heure actuelle, les consommateurs possèdent peu de moyens fiables pour repérer les produits marins locaux.
Esturgeon noir, esturgeon jaune, des pêches artisanales qui perdurent dans le Saint-Laurent
Les coopératives de pêcheurs au Québec : un précédent inspirant pour ouvrir les perspectives (partie 2/2)
Les coopératives de pêcheurs au Québec : un précédent inspirant pour ouvrir les perspectives (partie 1/2)
Comment l’économie des pêches pourrait-elle davantage contribuer au développement des communautés côtières du Québec maritime ?
La cueillette de plantes de bord de mer, un savoir-faire ancestral.
La cueillette de provisions destinés à l’alimentation peut prendre diverses formes, par exemple la cueillette de fruits sauvages, de champignons, de fleurs, etc. De plus, bien que le peuple micmac avait une alimentation basée davantage sur la viande et le poisson, ceux-ci auraient bien subsister grâce à l’apport significatif de plantes dans leur alimentation. Cela dit, dans l’objectif de démocratiser les produits comestibles du Saint-Laurent, le présent article porte sur les plantes de bord de mer et leurs origines ancestrales autochtones.
Coureuses-cueilleuses de battures et de bords de mer
Arroche hastée, céloplèvre brillante, caquiller édentulé, hiérochloé odorante, sabline, ces mots révèlent des mystères. Ensuite, se pose un constat : on sait bien peu de choses du Saint-Laurent, de ses fonds marins tout autant que de ses grèves et des plantes qui les habitent. Leurs noms précis sont passés dans le vocabulaire sous leurs vocables usuels : épinard de mer, céleri de mer, chou poivré des dunes, foin d’odeur, pourpier des plages.