L'information sur le statut de cette espèce n'est pas disponible dans le Registre public des espèces en péril du Canada. À noter par contre que cette espèce a le problème d'être fortement consommé par le phoque gris, ce qui cause un fort taux de mortalité sur les adultes.
La limande à queue jaune est surtout pêchée dans le golfe, dans le secteur des îles-de-la-Madeleine. Le stock du sud du golfe est pêché commercialement. Par contre, elle y est surtout pêchée pour servir d'appât au homard. Elle est pêchée au chalut, au filet maillant et à la senne.
Ce poisson ne présente généralement pas de concentrations importantes de métaux toxiques (c.à-d. mercure, cadmium).
Comme pour les autres poissons, sa cuisson élimine la présence éventuelle de microorganismes pathogènes comme les parasites. Il importe cependant de s’assurer de sa fraîcheur.
Pour les mets consommés crus, comme les sushis, les bols de poké et le ceviche, assurez-vous de n'utiliser que du poisson frais et de bonne qualité pour éviter la présence de microorganismes pathogènes nuisibles. Il est aussi fortement recommandé de préalablement congeler le poisson (-20 °C pour 7 jours), car la congélation détruit également la grande majorité des parasites.
Mais bonne nouvelle, les biotoxines ne s’accumulent pas dans le poisson !
Utilisez du vin, de la sauce ou des légumes humides pour empêcher les filets de se dessécher. Évitez les sauces et les herbes qui dominent leur goût délicat. Les filets plus épais et fermes sont parfaits pour griller, servir avec du beurre léger aux fines herbes, ou pour rouler ou farcir.
Excellente source de protéines. Chair maigre.
Merci à Dominique Robert (UQAR), Mélanie Lemire (ULaval), Yannick Ouellet (Chef) et Louis-Charles Rainville (DSP Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine) pour leur aide à l’écriture et à la révision de cette fiche, écrite par Catherine Fallon.
Références de cette fiche :