Avant toute récolte commerciale, les cueilleurs et cueilleuses d'algues doivent s'assurer que leurs zones de récolte comprennent une biomasse algale suffisante pour une récolte responsable, c'est-à-dire que l'espèce d'algue visée doit couvrir une superficie minimale. Les minimums changent selon la région, l'espèce et le type d'exploitation. Au Québec, la biomasse des macroalgues, où l'état du stock, est suffisante pour l'exploitation commerciale actuelle de la vingtaine de PME en action.
Pour les algues submergées et vivantes, la récolte doit se faire à la main et à l’aide d’un outil tranchant parce qu'elles ne doivent pas être arrachées. Il faut limiter la récolte pour préserver la couverture algale et la même surface ne peut être exploitée plus d'une fois par année. La récolte demande un permis de Pêches et Océans Canada. La récolte en plongé demande également de respecter la Commission des normes, de l'équité, de la santé et de la sécurité au travail concernant la plongée professionnelle.
Pour les algues échouées, elles sont récoltées avec des râteaux ou des fourches, par exemple. Cependant, elles sont ramassées pour l'agriculture plutôt que pour la consommation humaine puisque leur fraîcheur est altérée.
La récolte mécanisée d'algues n'est pas autorisée.
Les macroalgues, comme cette algue, produisent des composantes antimicrobiennes naturelles et accumuleraient peu de microorganismes qui seraient pathogènes. De plus, les algues d'origine québécoise ne sont pas connues pour accumuler des métaux ou des toxines en quantité qui posent des risques pour la santé. La qualité de l'algue est le reflet de son environnement et la qualité de l'eau du Saint-Laurent maritime est bonne.
Information sur les valeurs nutritives non disponible.
Merci à Lucie Beaulieu (Université Laval), Karine Berger (MERINOV), Antoine Nicolas (Un océan de saveurs), Yannick Ouellet (Chef), Mélanie Lemire (Université Laval) pour leur aide à l’écriture et à la révision de cette fiche, écrite par Catherine Fallon.
Références de cette fiche :