La quenouille est une ressource assez abondante, mais sensible à l'envahissement du roseau commun. Il faut donc éviter de la cueillir aux endroits où la compétition est forte.
Pour assurer une durabilité des espèces, laissez la cueillette aux professionnel.le.s. Favorisez les entreprises qui font attention à respecter les espaces, à laisser une grande partie de la plante dans les battures ou sur la grève, à ne couper que la partie comestible de la plante, à ne jamais tirer ou arracher ses racines, et à pratiquer la cueillette avec parcimonie sur des lieux de cueillette où la ressource est abondante.
Dans le cas de la quenouille, il faut la cueillir en la saisissant par la base et aux endroits où la compétition par le roseau commun n'est pas un problème.
Les plantes de bord de mer du Saint-Laurent identifiées dans ces fiches ne présentent pas de risque connus pour la santé quant aux contaminants environnementaux.
À ce jour, peu d’études ont documenté les nutriments et les contaminants pouvant éventuellement être retrouvés dans les plantes de bord de mer et les effets de santé associés à leur consommation fréquente.
L'une des parties de la tige, le coeur blanc ou « l'asperge cosaque », est accessible en détachant les feuilles pour l'exposer. Elle peut se manger crue.
Le coeur de la tige et le rhizome sont comestibles crus, bouillis durant une quinzaine de minutes ou en marinade. Le rhizome peut aussi servir à faire une farine, les jeunes pousses peuvent se manger comme légume, et le pollen peut s'utiliser moulu ou entier avec la fibre pour parfumer des recettes.
Information sur les valeurs nutritives non disponible.
Merci à Claudie Gagné (Les Jardins de la mer), Emie Gilbert-Audet (Attention fragîles), Jean-Étienne Joubert (Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire), Pierre-Olivier Ferry (Chef), Mélanie Lemire (ULaval) pour leur aide à l’écriture et à la révision de cette fiche, écrite par Catherine Fallon.
Références de cette fiche :