Cette espèce n'est pas en péril, mais elle n'est pas pêchée commercialement pour le moment.
Il n'y a pas de pêche dirigée, c'est-à-dire spécifique au chaboisseau. Il s'agit d'une pêche accessoire, le plus souvent à la pêche aux poissons de fond.
Ce poisson ne présente généralement pas de concentrations importantes de métaux toxiques (c.-à-d. mercure, cadmium).
Comme pour les autres poissons, sa cuisson élimine la présence éventuelle de microorganismes pathogènes comme les parasites. Il importe cependant de s’assurer de sa fraîcheur.
Pour les mets consommés crus, comme les sushis, les bols de poké et le ceviche, assurez-vous de n'utiliser que du poisson frais et de bonne qualité pour éviter la présence de microorganismes pathogènes nuisibles. Il est aussi fortement recommandé de préalablement congeler le poisson (-20 °C pour 7 jours), car la congélation détruit également la grande majorité des parasites.
Mais bonne nouvelle, les biotoxines ne s’accumulent pas dans le poisson !
Lors de la préparation des filets de chaboisseau, il faut prendre garde aux nageoires qui sont munies de pics qui peuvent blesser.
Le chaboisseau se cuit bien à la vapeur et même poché mais entier, il se prête particulièrement bien à la cuisson au four ou braisé.
Excellente source de protéines.
Merci à Dominique Robert (UQAR), Mélanie Lemire (ULaval), Yannick Ouellet (Chef) et Louis-Charles Rainville (DSP Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine) pour leur aide à l’écriture et à la révision de cette fiche, écrite par Catherine Fallon.
Références de cette fiche :