Depuis 2013, les stocks de bar rayé ont été en quantité suffisante pour ouvrir une pêche récréative bien réglementée. Cependant, les niveaux d'abondance ne permettent pas l'ouverture d'une pêche commerciale.
Au Québec, il est permis de pêcher le bar rayé du sud du golfe de façon récréative, à la ligne, dans le golfe et dans certaines zones de l'estuaire maritime. Consultez la réglementation en vigueur afin de connaître les secteurs de pêche, ainsi que la limite de prises et de possession.
Une étude sur les concentrations de métaux toxiques chez cette espèce est en cours.
Comme pour les autres poissons, sa cuisson élimine la présence éventuelle de microorganismes pathogènes comme les parasites. Il importe cependant de s’assurer de sa fraîcheur.
Pour les mets consommés crus, comme les sushis, les bols de poké et le ceviche, assurez-vous de n'utiliser que du poisson frais et de bonne qualité pour éviter la présence de microorganismes pathogènes nuisibles. Il est aussi fortement recommandé de préalablement congeler le poisson (-20 °C pour 7 jours), car la congélation détruit également la grande majorité des parasites.
Mais bonne nouvelle, les biotoxines ne s’accumulent pas dans le poisson !
La chair crue est d'un blanc translucide avec une teinte rosâtre. Elle devient d'un blanc opaque lorsqu'elle est cuite.
Le bar rayé peut être grillé, farci et cuit entier, une fois éviscéré. Lorsque vous faites griller le bar rayé, laissez la peau en place ; elle a une saveur délicate et devient agréablement croustillante tandis que la chair reste humide. Le filet de bar rayé paré peut être poêlé, rôti, et même cuit en papillote.
Excellente source de protéines et de vitamine B12. Source d'acides gras oméga-3.
Merci à Mélanie Lemire (ULaval), Yannick Ouellet (Chef) et Louis-Charles Rainville (DSP Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine) pour leur aide à l’écriture et à la révision de cette fiche, écrite par Catherine Fallon.
Références de cette fiche :