Les genévriers vivent dans des milieux fragiles et trop faciles à piétiner et à détruire. La cueillette avec parcimonie est de loin préférable. Il est même possible d'en faire la culture pour diminuer la pression sur la ressource sauvage.
Pour assurer une durabilité des espèces, choisissez les entreprises qui font attention à respecter les espaces, à laisser une grande partie de la plante dans les battures ou sur la grève, à ne couper que la partie comestible de la plante, à ne jamais tirer ou arracher ses racines, et à pratiquer la cueillette avec parcimonie sur des lieux de cueillette où la ressource est abondante. Encore mieux, certaines entreprises font la culture du genévrier (principalement pour aromatiser les gins).
Les plantes de bord de mer du Saint-Laurent identifiées dans ces fiches ne présentent pas de risque connus pour la santé quant aux contaminants environnementaux.
Par contre, sous forme d'huile essentielle, la consommation de genévrier doit être restreinte à une faible dose, pour une courte durée et avec un support comme le miel, le sirop ou le pain. Elle présente en effet une toxicité pour le système rénal (néphrotoxicité) en cas de surconsommation ou d'utilisation à long terme. Elle ne devrait pas être consommée par les femmes enceintes ou allaitantes, par les jeunes de moins de 18 ans, par les personnes souffrant d'une maladie des reins ou d'un cancer du sein, des ovaires, de l'utérus ou de la prostate.
La baie du genévrier doit être transformée pour que son goût soit agréable.
En confiture ou infusées, les baies de genévrier donneront un petit côté coniféreux aux préparations. Aussi communément utilisées pour aromatiser le gin !
Information sur les valeurs nutritives non disponible.
Merci à Claudie Gagné (Les Jardins de la mer), Emie Gilbert-Audet (Attention fragîles), Jean-Étienne Joubert (Comité ZIP du Sud-de-l’Estuaire), Pierre-Olivier Ferry (Chef), Mélanie Lemire (ULaval) pour leur aide à l’écriture et à la révision de cette fiche, écrite par Catherine Fallon.
Références de cette fiche :