Les indices du relevé multispécifique au chalut de fond réalisé annuellement dans le sud du golfe du Saint-Laurent ont montré une augmentation considérable de l’abondance et de l’occurrence de la myxine au cours des années 1990, avec des fluctuations annuelles sans tendance depuis les années 2000. Le potentiel des ressources en myxine à soutenir une exploitation commerciale est incertain en raison de l’absence d’un estimé d’abondance et du manque de données biologiques.
La pêche commerciale à cette espèce est réalisée à l’aide de barils appâtés.
Il n'existe pas de données sur les concentrations de métaux toxiques dans cette espèce d'anguille, la myxine du Nord. Cependant, une étude chez l'anguille d'Amérique est en cours.
Comme pour les autres poissons, sa cuisson élimine la présence éventuelle de microorganismes pathogènes comme les parasites. Il importe cependant de s’assurer de sa fraîcheur.
Pour les mets consommés crus, comme les sushis, les bols de poké et le ceviche, assurez-vous de n'utiliser que du poisson frais et de bonne qualité pour éviter la présence de microorganismes pathogènes nuisibles. Il est aussi fortement recommandé de préalablement congeler le poisson (-20 °C pour 7 jours), car la congélation détruit également la grande majorité des parasites.
Mais bonne nouvelle, les biotoxines ne s’accumulent pas dans le poisson !
Information non disponible.
Information sur les valeurs nutritives non disponible.
Merci à Dominique Robert (UQAR), Mélanie Lemire (ULaval), Yannick Ouellet (Chef) et Louis-Charles Rainville (DSP Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine) pour leur aide à l’écriture et à la révision de cette fiche, écrite par Catherine Fallon.
Références de cette fiche :